José Ramos Porrero avait commencé à travailler très jeune à la propriété La Almoriña, commune d’Alcala de Guadaira appartenant à Luis Abaurrea Alvarez-Osorio. Après la proclamation de la République en avril 1931, s’étaient réorganisés à Dos Hermanas les syndicats UGT et la CNT à laquelle José Ramos Porrero adhéra en 1933 ainsi qu’aux Jeunesses libertaires (FIJL).
Lors du coup d’État franquiste u 19 juillet 1936, il fut arrêté dès le 20 juillet après qu’une colonne de cavalerie franquiste venue d’Algodonales ait pénétré dans Dos Hermanas. Il fut alors emprisonné à la caserne d’artillerie 14 où il fut le témoin des tortures infligées au maire républicain Manuel Rubio Dival, fusillé le 24 juillet dans la cour de la caserne. Puis il fut transféré au cinéma Jauregui où, son ancien patron Luis Abaurrea vint le chercher et lui sauva vraisemblablement la vie. Puis il fut ensuite mobilisé en août 1937 dans l’armée nationaliste jusqu’à la fin de la guerre.
Vers 1944, il fut une nouvelle fois mobilisé suite à un possible débarquement des alliés en Espagne.
En 1948 il se maria avec Salud Roman Chacon avec laquelle il eut 3 enfanst et continua de travailler à la ferme La Almoriña jusqu’en 1975 où il devint jardinier à la ferme de Manuel Quintana Porrero.
Dès la mort de Franco et la légalisation de la CNT, José Ramos Porrero réintégra la confédération à Dos Hermanas (Séville) où il milita jusqu’à son décès survenu le 29 juin 1996.