Manuel Trapero Pozas, qui pendant la guerre avait combattu dans le bataillon 389 de la 98e Brigade Mixte, faisait partie au printemps 1945 du Comité National de la CNT dont le secrétaire était José Expósito Leiva. Ce Comité national avait pris la suite de celui de Sigfrido Catalá Tineo après l’arrestation de ce dernier en mars 1945.
Manuel Trapero y était plus particulièrement le représentant des jeunesses libertaires ; de tendance collaborationniste, il s’opposait à la tendance activiste de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL). Il avait été nommé secrétaire à la jeunesse lors du plenum CNT de Carabañas.
Ce Comité National comprenait également Ramón Rufat Llop (vice secrétaire), Antonio Barranco Hanglin, José Piñeiro Zambrano, Manuel Fernández, Manuel Vivario (délégué du centre) et Gonzalo Atienza Diaz (délégué de Catalogne).
Arrêté le 6 novembre 1945, Mariano Trapero Pozas a été traduit devant un conseil de guerre ouvert à Alcala de Henares le 21 mars 1947 et a été condamné à 20 ans de prison.
A la fin des années 1960, il était membre avec Juan Gomez Casas et Barrios du groupe Anselmo Lorenzo de Madrid qui avait publié un manifeste édité à Paris (1969) contre le réformisme.
En 1988 Mariano Trapero Pozas collaborait au journal CNT.