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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

SANCHEZ GARRIDO, Miguel Justo « JUSTO EL POLICIA »
Né à Pozoblanco (Cordoba) en 1906 - fusillé le 12 juin 1940 - Employé municipal - Groupe de Julián CABALLERO VACAS « BIGOTES » - Cordoba (Andalousie)
Article mis en ligne le 19 février 2013
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Miguel Sanchez Garrido

Lors de la guerre civile, Miguel Justo Sánchez Garrido Justo El Policia avait été membre du Comité de Front populaire (ou Comité de défense de la République) et président du Comité de guerre de Pozoblanco (Cordoba).

En octobre 1939 il était membre du groupe de fugitifs formé par le communiste Julian Caballero Vacas Bigotes. Capturé le 18 décembre 1939 à la ferme Los Aserraderos de Villanueva de Cordoba, il fut transféré à Villanueva de Cordoba, où il fut immédiatement jugé par le tribunal militaire n°13 et condamné à mort. Miguel Justo Sánchez Garrido a été fusillé le 12 juin 1940 à l’aube contre le mur du cimetière de Pozoblanco. Il aurait reçu treize coups de grâce.

Son père, Justo Sánchez, avait été assassiné par la police le 6 juin 1939 ; sa sœur Josefa restera deux ans condamnée à mort ; sa compagne Juana Serrano Leon sera condamnée à 12 ans de prison ; quand à son beau frère, Juan Guijo González, il était passé en France où il sera emprisonné par les nazis et déporté à Mauthausen où il trouvera la mort. Seules de la famille resteront en liberté la mère de Justo Sánchez et sa fille en bas âge après que les autorités leur aient confisqué leur maison et les meubles.


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