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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

RIOS GAVIRA, Antonio « El PANZON »
Né à Castellar de la Frontera (Cadix) - Cadix (Andaousie)
Article mis en ligne le 29 septembre 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Antonio Rivas Gavira El Panzons’était évadé au printemps 1943 du camp de concentration de Dos Hermanas (Séville) où avec de nombreux autres prisonniers de guerre, il travaillait au canal du Guadalquivir. Il resta caché dans la sierra une vingtaine de jours avec Francisco Guerrero Ruiz El Contrerasavec lequel il fut accusé d’avoir enlevé le 13 mars 1943, à la ferme Jaraprès du village de San Pablo de Buceite, Maria Garcia Jarillo la femme du métayer pour la libération de laquelle une rançon de 60.000 pesetas avait été demandée. Bien que la rançon n’ait pas été remise, la jeune femme fut libérée, mais les fugitifs auraient saccagé la ferme emportant vivres et vêtements. Antonio Rios Gavira a toujours démenti avoir participé à cette action.

Il n’est pa non plus certain que le 25 mars suivant il ait participé avec Francisco Guerrero Ruiz à l’attaque de la ferme Carizo Altoà Jimena où les deux hommes se seraient emparé de quelques vêtements et d’une paire de chaussures. Toujours est-il que Antonio Rios Garcia décida alors de se rendre. Il fut interné à la prison de San Roque où une nuit on l’ammena devant une tombe creusée au cimetière pour l’exécuter. Profitant de la nuit, il parvint alors à s’échapper sous le feu nourri des gardes.

Par la suite il resta vraisemblablement caché jusqu’en 1949 où, le 28 mai, sachant qu’on ne pouvait prouver qu’il ait participé à aucun crime ni enlèvement, il se rendit à l’industriel Fernado Vazquez Troya qui confirma à la Guardia Civil que Rios n’avait commis aucun autre délit que de se trouver en zone républicaine pendant la guerre. Emprisonné une quinzaine de jours Antonio Rios Gavira fut remis ensuite définitivement en liberté.

Il vivait en 1987 à Castellar de la Frontera.


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