Bandeau
Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

OLMO ROSALES, Antonio « RABANO »
Né à Castillo de Locubin (Jaén) le 27 décembre 1917 – tué le 23 mai 1947 - Groupe de Tomas VILLEN TOLDAN « CENCERRO » - Jaén (Andalousie)
Article mis en ligne le 5 mai 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Habitant de Castillo de Locubin (Jaén), Antonio Olmo Rosales avait été arrêté le 27 mars 1939 et conduit au camp de concentration de Higuera de Calatrava. Transféré en février 1940 à la prison provinciale, il fut condamné en août 1943 à 20 ans de prison. Libéré conditionnel le 19 décembre 1943, il fut à nouveau arêté le 11 juillet 1945 soupçonné d’être un agent de liaison de Tomas Villen Toldan Cencerro. En février 1946 il était condamné à 3 ans de prison puis était transféré à Madrid pour y effectuer sa peine dans un détachement pénal.

Libéré au bout de quelques mois, il regagnait la province de Jaén et en juin 1946, avec Toribio Baeza Palomino Toribio s’intégrait au groupe de Tomas Villen Roldan Cencerro.

Le 23 mai 1947, Toribio Baeza Palomino qui avait négocié sa trahison avec la Guardia Civil, proposait à Antonio Olmo Rosales Rabanod’aller visiter sa famille à Castillo de Locubin. Alors que les deux hommes s’étaient abrités dans une petite grotte appelée Sainar(ou La Silla Colora) dans la Sierra de Acamiña et pendant qu’Antonio Olmo Rosales dormait, Toribio Baeza lui écrasait la tête avec une grande pierre puis avertissait la Guardia Civil qui tira alors quelques balles dans le cadavre et prétendra que le guérillero avait été tué dans un affrontement.


Dans la même rubrique

OLANO, Francisco Javier Ignacio
le 5 février 2023
par R.D.
ONCINO TORRES, José
le 17 avril 2016
par R.D.
« OLIVARES »
le 22 novembre 2014
par R.D.
OCERIN JAUREGUI, Manuel
le 13 septembre 2014
par R.D.
OLASCOAGA, Francisco
le 13 septembre 2014
par R.D.