Fin 1949, lors d’un conseil de guerre tenu à la caserne Loyola de San Sebasytian, Jesus de Elosegui avait été condamné à mort pour ses activités dans la résistance basque.
Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).
Fin 1949, lors d’un conseil de guerre tenu à la caserne Loyola de San Sebasytian, Jesus de Elosegui avait été condamné à mort pour ses activités dans la résistance basque.
Carlos Escarp Florenza était passé en France lors de la Retirada, puis, en 1941 était revenu en Espagne.
Arrêté lors des rafles de 1947 contre le PSUC et l’Agrupacion guerrillera de Catalunya, il fit partie du groupe de 80 militants communistes et de l’Agrupacion traduits devant un conseil (...)
Luis Egea Rosique, ancien volontaire dans l’armée républicaine, avait fourni au milieu des années 1940 un appartement qui servi de lieu de réunions et de contacts. Arrêté lors des rafles de 1947 contre le PSUC et l’Agrupacion guerrillera de Catalunya, il fit partie du groupe de 80 militants (...)
José Maria Estallo Gracia, dont le frère José avait été fusillé en 1942, était au milieu des années 1940 l’un des agents de liaison et collaborateurs à Huesca du groupe de Joaquin Arasanz Raso Villacampa.
Antonio Esterado Prior avait participé à l’automne 1944 aux opérations de pénétration en Espagne dans le cadre de Reconquista de España. Fait prisonnier, il fut transféré le 30 décembre 1944, avec 86 autres guérilleros, de la prison de Lerida à celle du Torrero à Saragosse.