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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

BRAVO SILVARES, Manuel « MARINO »
Né en 1909 à Froufe (Orense) – mort le 22 avril 2001 - Mineur ; ouvrier carrier - PCE – CNT - Galice & Asturies – France
Article mis en ligne le 22 février 2014
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Né dans une famille paysanne, Manuel Bravo Silvares, après la mort de son père, avait émigré à l’âge de 14 ans aux Asturies où il allait travailler dans les mines de Duro Felguera et avait commencé à militer dans le mouvement libertaire et à la CNT. Puis il adhéra au Parti communiste et alla travailler comme ouvrier carrier à Mieres (Asturoes)., puis à Avila et en Aragon.

Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il se trouvait dans la province de Teruel et s’enrôla dans les milices avant de s’intégrer à l’armée républicaine où il eut le grade de lieutenant et participa aux combats de Madrid, Malaga, Belchite et de l’Ebre.

Passé enFrance lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps. Pendant l’Occupation il parvint à s’évader du train qui le conduisait en déportation en Allemagne. Puis sous le pseudonyme de Mariño, il fut un agent de liaison du Parti communiste et participa à l’automne 1944 à l’opération Reconquista de España au Val d’Aran. Intégré à l’appareil clandestin du PCE en France il fut notamment chargé de confectionner des valises à double-fond et des cachettes dans des véhicules pour introduire la propagande clandestine à l’intérieur.

En 1968, lors de la formation du Parti communiste galicien, il fut membre de son premier Comité central dont le secrétaire était Santiago Alvarez Gomez.

En 1995 il retourna définitivement en Galice où en 1998 les Commissions ouvrière de Galice lui remirent le « prix 10 mars ».


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