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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

PONCE RUIZ, Diego
Né à Séville en 1912 - PSOE – Séville (Andalousie)
Article mis en ligne le 17 août 2013
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Militant socialiste du PSOE, Diego Ponce Ruiz étaitn militaire au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936. Resté fidèle à la République il fut arrêté le 15 août 1936 à l’escadrille mixte du Sahara à Villa Cisneros. Transféré à la prison de Santa Cruz de Tenetrife il fut condamné par un conseil de guerre à 8 ans de prison. Il fut interné tour à tour à Las Palmas, Puerto de Santa Maria, Fort Santa Catalina à Cadix et à l’hôpital pénitentiaire de Bilbao dont, atteint de tuberculose, il fut remis en liberté conditionnelle en août 1942.

Revenu à Séville il s’intégra alors au groupe d’Antonio Pascual Garcia, qui en contact avec le Consul américain John Hamlin, avait monté un réseau de surveillance des intérêts et agents nazis basés dans le sud de l’Espagne.

Il fut arrêté en février 1945 lors de la chute de ce groupe par la Brigade Politrico Sociale (BPS) et fut immédiatement transféré à Madrid. Pendant sa détention dans les cachots de la Direction Générale de Sécurité à la Puerta del Sol, il fut en contact avec un autre détenu, Guillermo Estefania, soi-disant agent travaillant pour les Britanniques et en fait un policier, avec lequel il devint ami et auquel il révéla les noms véritables et activités de plusieurs autres compagnons socialistes.

Finalement et, sans doute suite à l’intervention et aux pressions de l’Ambassade des Etats-Unis, Diego Ponce Ruiz fut remis en liberté le 15 février 1946 et intégra alors un sanatorium pour y soigner sa tuberculose.

Nous ne savons pas ce qu’il est devenu par la suite.


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