Antonio Vargas Montes était membre du Parti communiste à Séville où dans les années 1940 il était le secrétaire à l’agitation et à la propagande. Puis il avait gagné la sierra où il fit partie d’un groupe opérant dans la Valle del Guadiato.
Antonio Vargas Montes a été fusillé, après avoir été empoisonné, le 22 octobre 1949 sur le district de Belmez (Cordoba), avec Alejandro Escribano Cobos et Benito Calero Fuidia. Les trois guérilleros étaient entrés dans la vieille ville de Belmez pour être ravitaillés par leurs agents de liaison. Informée par un délateur, la Guardia Civil avait préparé de la nourriture empoisonnée et les trois hommes furent trouvés moribonds. La Guardia Civil évacua les guérilleros hors de la ville et les acheva.
Ce n’est qu’en avril 2009 que les associations pour la récupération de la mémoire historique commencèrent des travaux dans une fosse commune du cimetière de Belmez pour restituer les restes des trois guérilleros à leurs familles.
Selon d’autres sources les deux autres guérilleros tués le 22 octobre 1949 avec lui seraient en fait Manuel Lopez Gonzalez Paco Peñaflor et Alejandro Escribano Cobos ; Benito Calero Fuidia aurait été tué la veille lors d’un accrochage avec la Guardia Civil.