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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

SERENA SANTOS, Carlos « CARLETE »
Né à Belalcazar (Cordoba) - tué le 13 janvier 1950 - Groupe de Francisco VIGARA MESA "LEON" – Cordoba (Andalousie)
Article mis en ligne le 15 mars 2013
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Carlos Serena Santos Carlete était membre du groupe indépendant de Francisco Vigara Mesa León appelé aussi El Del Tabaco et dont faisaient également partie en 1947 Dionisio Gallego Caceres Chimeno, José Ciprian Muñoz Ruiz Cagarruta et Luis Hidalgo Escribano Huevero. Ce groupe avait été constitué avec d’anciens membres du 149è Bataillon de la Tercera Agrupacón.

Le 22 décembre 1949, suite à la trahison de Candido Rubio Caceres El Culote, furent tués à Ciudad Real Francisco Vigara Mesa Leon et Dionisio Gallego Caceres Pintao. Le 1 janvier 1950 la Guardia Civil arrêtait deux agents de liaison, Miguel Lira et un certain Monea - qui pourrait être Angel Paredes Mansilla Polino -, qui donnaient les coordonnées d’un troisième agent Pedro Benítez qui était à son tour arrêté.

Selon la version des autorités les trois hommes furent conduits le 12 janvier à de la ferme Peñascal, près de la gare de Zujar où ils devaient rencontrer les guérilleros Carlos Serena et José Ciprian Muñoz. Les cinq hommes, toujours selon la Guardia Civvil, aurainet été tués dans l’affrontement.

En fait il semble que Carlos Serena Santos Carlete avait été arrêté le 12 grâce à la trahison de Candido Rubio Caceres El Culote. La Guardia Civil de Belalcázar dans la nuit du 13 amena les trois agents de liaison et Carlos Serena à la ferme Peñascal où se trouvait José Ciprian Muñoz. La Guardia civil demanda alors à Serena de crier le mot de passe (un chant de coq) pour faire sortir Muñoz. Carlos Serena lui cria alors de se rendre et José Ciprian Muñoz Ruiz tenta de fuir mais fut blessé. Les cinq hommes furent alors conduits vers Belalcázar par le chemin de Zujar. A quatre kilomètres du village, dans la nuit du 13 au 14 janvier, la Guardia Civil leur appliqua alors la "loi de fuite" et les exécuta.