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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

SANA MAGRINA, Juan
Né à Sabadell (Barcelone) le 17 mai 1899 - mort le 9 février 1992 - Mécanicien ajusteur – MLE – CNT – Barcelone (Catalogne) - Paris
Article mis en ligne le 12 février 2013
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

C’est alors qu’il était apprenti ajusteur à Sabadell que Juan Saña Magriña avait adhéré à la CNT. Pendant la dictature de Primo de Rivera il avait été détenu à de nombreuses reprise dont en juillet 1929 avec Foix. Insoumis au service militaire il s’était ensuite exilé trois ans à Paris.

Retourné en Espagne, il était membre du groupe Solidaridad - avec notamment Pestaña, Foix et Juan Peiro - dont il fut le responsable aux cotés de García Birlán de la revue Mañana (Barcelone, 1930-1931), organe du groupe. Il fut élu président du syndicat du métal de Barcelone et membre du CN-CNT. Il fut ensuite directeur technique avec Juan Peiro Belis de la Coopérative du verre de Mataro.

Pendant la guerre civile il a été le président du Service d’hygiène infantile et à partir de juillet 1937, à la demande de Marcos Alcon le président du syndicat CNT des spectacles, avait été nommé président du Conseil supérieur de l’industrie cinématographique collectivisée qui produira plus de soixante dix films.

Exilé en France à la fin de la guerre, il était retourné clandestinement à Barcelone, peu avant l’entrée des allemands en France et fut interné brièvement avant d’intégrer la clandestinité.

En 1942 Juan Saña était membre du Comité régional catalan de la CNT aux cotés de Camilo Piñon Oriola et de Salvador Domedal, comité régional qui avait été formé pour s’opposer aux manoeuvres d’Eliseo Melis Diaz. Il fut emprisonné à plusieurs reprises notamment en décembre 1944 et totalisa sous le franquisme 11 ans derrière les barreaux. Á partir de 1945 il fut membre du syndicat clandestin des spectacles de Barcelone.

En 1951-52 il était à nouveau secrétaire du CR catalan. Arrêté il fut condamné en février 1954 à cinq ans de prison et interné à Alcala de Henares.

Juan Saña Magriña qui était le père du militant libertaire Helenio Saña Alcón. est mort à Barcelone le 9 février 1992.


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