En janvier 1937 Lorenzo San Miguel Martínez Juan Martinez était recherché pour s’être évadé de la caserne de Santocildes où il était enfermé pour "offenses à supérieur". En février il fut déclaré déserteur du régiment d’infanterie n°36 en garnison à Astorga (Leon).
Au début de la Seconde Guerre mondiale il semblait être le responsable d’un réseau de renseignements au service de la Grande-Bretagne centralisant des informations provenant de Bilbao, Santander, des Asturies et de Galice. Les renseignements étaient transmis à Londres par Manuel Rivero Sanjuán radiotélégraphiste et propriétaire du commerce de matériel électrique La Voz de León. Au printemps 1943 la police arrêtait Libertario un ouvrier de la Fabrique Nationale de Canons de Trubia (Asturies), qui participait au réseau. Petit à petit la police remontait la filière jusqu’à Lorenzo San Miguel Juan Martínez, localisé dans un appartement situé dans un immeuble de la rue Seagasta à León. Dans l’échange de coups de feu Lorenzo San Miguel était tué par la Guardia Civil. Dans la perquisition qui suivit ont été saisis des armes et une bombe ainsi qu’un grand nombre de plans et de photographies, de renseignements militaires et politiques divers y compris sur les groupes de guérilla au Leon et aux Asturies. En tout une trentaine d’arrestations concernant ce réseau auront lieu jusqu’à octobre 1943.