Boucher à Grenade, José Salinas, bien que n’étant pas membre de la CNT, était un sympathisant de l’organisation libertaire comme toute sa famille.
Pendant la clandestinité des années 1940 il allait rendre de nombreux services tant et si bien qu’il fallut l’évacuer de Grenade pour échapper à la répression. C’est un camarade d’Alicante qui le fit sortir de Grenade ; puis il sera amené jusqu’à Valence dans un camion d’une usine de chanvre dont tous les chauffeurs étaient membres de la CNT et où une cachette avait été aménagée au milieu des sacs de chanvre. Á Valence il attendra une nouvelle évacuation pour la France, mais le contact ayant été rompu, il retournera en Andalousie, à Séville.