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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

RODRIGUEZ LÓPEZ, Alfonso « O ALFONSO » ; « O GALLEGO »
Né à Soulecin, Barco de Valdeorras (Orense) en 1920 - tué le 24 février 1949 - Groupes de Manuel GIRÓN BAZÁN "GIRÓN" & de Evaristo GONZALEZ PEREZ « ROCESVINTO » - Leon
Article mis en ligne le 19 octobre 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Alfonso Rodriguez Lopez

Après s’être évadé des mines de Casaio, le militant des Jeunesses socialistes Alfonso Rodríguez López O Alfonso, avait rejoint le groupe de Manuel Giron Bazan Giron. Il fut ensuite membre du détachement Santiago Carrillocommandé par Evaristo González Pérez Rocesvinto.

Dans la nuit du 24 au 25 février 1949 il fit partie avec Silverio Yebra Granja O Atravesao, Francisco Martínez López Quico, Enrique Oviedo Blanco O Chapa, Asunción Macías Fernández La Pandereta, Antonio López Núñez O Obxetivo, Bernardo Alvarez Trabaja O Pajaroet Enrique Orozco Palacín Orosco, du groupe de guérilleros qui allait à la rencontre d’un agent de liaison de Berlanga del Bierzo, Liles Garcia Mallo Pedro, qui en fait les avait dénoncé à la police. Sur les monts d’Ocero, entre cette localité et Berlanga del Bierzo, sur le district de Vega de Espinareda (Leon), les guérilleros tombaient dans l’embuscade tendue par la Guardia Civil. Dans l’afrontement étaient tués deux guérilleros : Alfonso Rodríguez López et Enrique Orozco que les autorités identifieront à tort comme étant Manuel Girón Bazán.

Alfonso Rodriguez Lopez avait été grièvement blessé et s’était alors suicidé. Son cadavre fut identifié par son frère Francisco le seul de la famille qui ne fut pas guérillero.

Les autres guérilleros du groupe profitant de la nuit et des accidents de terrain parviendront à s’échapper.

A l’exception de Francisco, Alfonso Rodríguez López était le dernier survivant masculin de la famille de guérilleros Rodríguez López (quatre garçons et deux filles tous guérilleros) originaires de Soulecin (Orense)


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