José Rivera Vera avait adhéré dès l’adolescence au mouvement libertaire et à la CNT. Il avait suivi les cours de l’école rationaliste locale fondée par les frères Gallego Ponce et où exerçait comme instituteur Julio Sempere Yopis qui fut ensuite assassiné à Manilva avec deux autres cénétistes par les phalangistes.

Lors du coup d’État franquiste il fut milicien dans le bataillon formé par les Jeunesses libertaires (FIJL) sur le front de Torcal. Après la chute de Malaga, il parvint à gagner Almeria où il rejoignit les bataillons confédéraux du camp de Viator et parti à Hinojosa sur le front de Cordoba. A la fin de la guerre, come tant d’autres il alla à Alicante où il fut fait prisonnier et interné au camp de Los Almendros puis à Albatera pendant 3 mois. Il fut condamné à mort, puis au bout de 5 mois la peine fut commuée en longue détention.

Libéré conditionnel vers 1942, il retourna à Tolox où il ne cessa de subir des vexations et persécutions et décida alors d’émogrer. Passé au Portugal, où il bénéficia de l’aide de la mission Quaker de Lisbonne dirigée par Maria Oppeheimer, il émigra ensuite pour le Mexique.

En 1947 il était membre à Mexico du groupe Salvocheade la régionale andalouse en exil et de la tendance dite « collaborationiste ».

Il revint en Espagne à la mort de Franco. En 2007 il vivait à Malaga où il était partisan de l’unité du mouvement libertaire dans ses différentes sensibilités.