Julio Pujol Arias avait adhéré dès son adolescence à la CNT à Aviles et en fut rapidement l’un des principaix animateurs. Cheminot il fut l’un des organisateurs de la Fédération nationale de l’industrie ferroviaire (FNIF) de la CNT aux Asturies.
Passé en France après la victoire franquiste, il participa rapideme t à la réorganisation de la CNT en exil. A la Libératiion il était membre de la FL-CNT de Pau et le secrétaire du Comité départemental des Basses Pyrénées de la CNT en exil.
En février 1947, à la demande sous-comité régional asturien, il pénétrait en Espagne pour s’y intégrer à la lutte clandestine aux Asturies. Arrêté peu après à Avilés, il fut transféré à la prison Modelo d’Oviedo où il fut condamné à mort avant que la peine soit commuée en détention perpétuelle. Il fut interné au Dueso où il allait rester 10 longues années.
A sa libération à la fin des années 1950, il se retira au village de Puereño (Leon) où sa vieille mère avait été déportée pour être la mère d’un militant de la CNT et où, usé par les années de prison, il décéda en 1963. Il avait été arrêté à Ponferrada début novembre 1961 pour avoir reçu l’année précédente la visite d’Eduardo Madrona, du Comité national d’ismael Rodriguez Ajax, qui était venu lui demander de réorganiser la CNT dans cette zone minière.