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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

BAILO MATA, Francisco
Né le 6 novembre 1917 à Lecinena (Saragosse) - MLE - CNT - Aragon - Lyon (Rhône)
Article mis en ligne le 19 janvier 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Au moment du coup d’état franquiste de juillet 1936, Francisco Bailo Mata effectuait son service militaire. Après avoir déserté il s’était intégré à la Colonne Durruti et avait fait partie des groupes chrgés de s’infiltrer derrière les lignes franquistes (Los Hijos de la noche).

Passé en Frnce lors de la Retirada, il avait été interné dans divers camps puius avait sans doute été ensuite enrôlé dans une compagnie de travailleurs étrangers. Arrêté après la percée allemande du printemps 1940 il fut déporté le 26 avril 1941 au camp de concentration de Mauthausen (matricule 4216) où il parviendra à survivre jusqu’à la libération en 1945.

Militant du MLE en exil lié aux groupes d’action, Francisco Bailó Mata avait été identifié comme étant l’un des auteurs avec son frère José, du hold up commis le 18 janvier 1951 contre un fourgon postal rue Duguesclin à Lyon (Rhône) et au cours duquel le garde Arnaud avait été tué, tandis qu’un autre garde, Louis Morin, grièvement blessé décèdait peu après le 3 février. Neuf autres personnes seront blessées dont l’un, Auguste Jard, 64 ans, décèdera également le 26 janvier des suites de ses blessures. Francisco Bailó Mata a été arrêté le 1 février 1951. Il a été condamné en février 1955 aux travaux forcés à perpétuité par les Assises du Rhône.


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