Né dans une famille ouvrière, Santiago Perez de Villareal avait été au début des années 1930 l’un des animateurs des Jeunesses libertaires (FIJL) à Araya. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il participa aux combats sur le front nord où il fut capitaine d’une compagnie. Fait prisonnier aux Asturies, il fut interné dans divers camps de concentration, puis à la prison d’Ondaretta et fut condamné à mort avant que la peine soit commuée en longue détention.
Remis en liberté provisoire au début des années 1940, il participa alors à la réorganisation clandestine de la CNT à Vitoria, ce qui lui valut une nouvelle arrestation et incarcération. Persuadé alors qu’il y avait trop d’infiltrés dans la CNT, il cessa par la suite tout militantisme.
Santiago Perez de Villareal, qui était en train de rédiger ses mémoires, est décédé à Vitoria en 1976.