Orphelin de mère, José Pareja Rodriguez Cartucho avait peu fréquenté l’école et avait adhéré très jeune au mouvement libertaire à Malaga.
A l’été 1933, après avoir visité les compagnons Francisco Sedeño et José Silva emprisonnés depuis 1932 suite à un affrontement avec la force publique, il blessait grièvement à son domicile le veilleur de nuit qui les avait dénoncé.
Le 27 mars 1934 lors d’une grève déclenchée par la CNT suite à une intervention des gardes d’assaut à la prison de Malaga où ils avaient brutalisé de nombreux prisonniers politiques dont le compagnon Juan Fonseca, José Pareja aurait abattu un garde d’assaut qui venait d’arrêter Miguel Molina Salado. Il fut arrêté avec notamment Antonio Garcia Alvarez, Luis Gallego Ponce et Miguel Molina Salado et fut condamné en mai à 4 ans et 2 mois de prison et fut incarcéré à Alcala de Henares.
Après avoir bénéficié de l’amnistie de 1936 suivant la victoire du Front populaire, il était rentré à Malaga où il fut l’objet d’une tentative d’assassinat par des Gardes d’assaut. Blessé à une jambe, il fut ensuite emprisonné jusqu’en juillet 1936 où le peuple ouvrit les portes de la prison. Il fut d’abor milicien dans la Colonne Los de siempre, puis nommé responsable d’une centurie de la Colonne CEFA et participa aux combats d’Estepona, Almeria, puis Pozoblanco. Après la chute de Malaga et avoir refusé la militarisation en 1937, il avait gagné Valence pour y organiser un groupe de guérilla au Levant. Il fut alors arrêté (par les communistes ?) et emprisonné à Torres de Cuarte avant d’être libéré par un groupe de compagnons.
Condamné à mort à la fin de la guerre, il bénéficia d’une commutation de la peine en 30 années de détention. En 1943 il parvenait à s’évader du camp de Dos Hermanas et gagna la Sierra. Capturé fin 1946 lors d’une visite à Malaga et traduit devant un conseil de guerre tenu le 12 mars 1947, il fut condamné à mort et fusillé le 6 avril 1947 (ou le 5 mai 1947) sur l’esplanade du cimetière San Rafael de Malaga.