Né dans une famille nombreuse et très pauvre, Felix Padin Gallo avait été obligé de travailler dès son enfance dans une épicerie puis, à partir de 15 ans, sur les chantiers du bâtiment. Adhérent, comme plusieurs de ses frères, à la CNT dès l’âge de 14 ans, il fut ensuite membre des Jeunesses libertaires (FIJL). Puis avec Porfirio Ruiz, Alberto Lucarini et Severiano Montes il fit partie d’un groupe d’action très actif tant au niveau culturel que sur le plan activiste (participation aux grèves, sabotages et récipération d’armes et de dynamute).
Rapporteur au syndicat de la construction et responsable de la presse éditée par la FIJL, il fut arrêté lors du mouvement révolitionnaire d’octobre 1934. En 1935 il était l’un des responsables à la propagande du Comité régional de la CNT.
Lors du coup d’État franquiste, il s’enrôla sur le front nord comme milicien dans le Bataillon Isaac Puentepuis dans le Bataillon Durrutioù il fut successivement sergent et lieutenant. Fait prisonnier en juin 1937, il fut interné 5 années au camp de Miranda de Enro puis dans des bataillons disciplinaires.
Dès sa libération il s’intégra à la CNT clandestine. En mai 1947, lors de la grève générale, il fut arrêté à Bilbao.
En 1954, ne trouvant plus de travail, il alla s’installer à Miranda de Ebro (Burgos) où, après la mort de Franco, il réactiva son militantisme et devint le secrétaire de la CNT locale. Il fut délégué à de nombreux congrès et notamment au congrès de Bilbao (1990), à la Conférence nationale de 1993, au plenum national de 1993 (délégué de la régionale nord), à la conférence nationale de 2000, etc… Un hommage lui fut rendu en 2002 à Miranda où il était toujours actif en 2007.
Felix Padin est décédé à Bilbao le 7 octobre 2014.