Comme ses frères Francisco et Juan, Antonio Nuñez Pérez Bartoloétait membre de l’Agrupacion Fermin Galandu cénétiste Bernabé Lopez Calle Comandante Abril.
Le 7 janvier 1947, avec ses frères et Francisco Gomez Macias Gonzalito, Miguel Guerrero Conejo Aloizana, Francisco Ocaña Quintero Ramoncitoet Diego Pérez Moreno Monzon, il participait sur le district de Benaocaz (Cadix) à l’enlèvement de Juan Orellana Puerto, libéré contre une rançon de 90.000 pesetas. Le 5 mai 1947, à Mojon de la Vibora (Ubrique) il participait avec son frère Juan, José Rodriguez Rodriguez Sieteveet Juan Ruiz Martinez El Ruchoà la séquestration de Juan Fernandez Cordoba et d’Antonio Pérez Moreno qui étaient tous deux libérés le lendemain après le versement d’une rançon de 60.000 pesetas. Le 15 juin suivant, sur le district de Grazalema (Cadix), avec son frère Juan, Bernabé Lopez Calle, Juan Ruiz Huercano et Cristobal Ordoñez Lopez Aniversarioil enlevait le métayer Francisco Jarillo Benitez libéré contre une rançon de 200.000 pesetas.
Le 11 mai 1948, toujours avec son frère Juan et Juan Ruiz Huercano Eusebio, José Rodriguez Rodriguez et Cristobal Ordoñez Lopez il participait sur la commune de Prado del Rey à l’enlèvement de José Velazquez Garcia et Juan Ortega Lopez. Le 7 août suivant les frères Antonio et Juan Nuñez Pérez, accompagnés de Luis Beas Rodriguez Julio el del Trenet de Manuel Martinez Casas Gazapo, enlevaient à la ferme Cardela(Ubrique) Luis Chica Regordan qui fut libéré contre une rançon de 87.500 pesetas.
En 1949, il participait le 30 janvier avec son frère Juan, Juan Toledo Martinez Caracoles, Luis Beas Rodriguez et Manuel Martinez Casas à la tentative d’enlèvement à la ferme Lomo de Enmedio, commune de El Bosque, de Diego Marin Gallardo qui parvenait à s’enfuir à cheval. A l’automne, le 4 octobre 1949, à la ferme La Palmosa, commune de Castellar de la Frontera, et accompagné d’Andrés Lobato Dorado Garnacha, José Lobato Floria Lobato, Luis Beas Rodriguez, Miguel Lopez Garcia Darioet José Vilches Rioz El Barbas, il enlevait Francisco Avilés Gallego qui devait être libéré au bout de trois jours après le versement d’une rançon de 20.000 pesetas. Le 17 décembre suivant, sur le district d’Arcos de la frontera, accompagné de Miguel Pérez Pérez Polonio, Juan Virgil de Quiñones Juanitoet José Barea Reguera Bienvenido, il enlevait l’industriel Juan de Dios Bachiller Armario, libéré contre une rançon de 700.000 pesetas. Quelques jours après sa libération l’industriel recevra de la part des guérilléros un nouveau médicament pour lutter contre l’asthme dont il souffrait. Il est d’ailleurs à noter que toutes les personnes enlevées déclareront toujours avoir été bien traitées par leurs ravisseurs qui leur expliquaient toujours avoir besoin de l’argent des rançons pour acheter des armes et aider les familles de prisonniers.
Antonio Nuñez Pérez a été arrêté à Séville le 16 juillet 1950. Traduit devant un conseil de guerre réuni à Séville le 14 décembre 1951 contre 73 guérilleros ou militants libertaires – dont Policarpo Nuñez Medina secrétaire de la CNT de Séville, Dionisio Carrero Tuda secrétaire de la comarcale de Cazalla de la Sierra, les frères Muñoz et Francisco Valderrama – Antonio Nuñez Pérez a été condamné à mort puis fusillé le 28 février 1952.