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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MUNOZ VEGA, Pedro « PERICO EL MANCO”
Né à Adamuz (Cordoba) – tué le 6 janvier 1949 (?) - Groupes des frères RODRIGUEZ MUÑOZ « LOS JUBILES » & de Claudio ROMERO BERNAL « ROMERO » - Cordoba (Andalousie)
Article mis en ligne le 16 mars 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Pedro Muñoz Vega Perico el Manco avait gagné la Sierra dès la fin de la guerre civile. Après être resté caché quelque temps à la ferme Farola, commune de Villanueva de Codoba, il s’était intégré au groupe des frères cénétistes Juan, Francisco et Sebastian Rodriguez Muñoz Los Jubiles.

Il échappait par hasard à l’extermination du groupe le 6 janvier 1944 à la ferme Mojapie, commune de Montoro (Cordoba) et avait pu se cacher dans un de ses points d’appui, la ferme Los Remonchos. Puis il s’était intégré à la Tercera Agrupacion et devint en 1946 le commissaire politique de la 32e Division commandée par le socialiste Claudio Romero Bernal Romera dont Adamuz était la zone d’action.

Le 28 septembre 1947 il aurait été, selon certaines sources, l’unique survivant de l’affrontement où furent tués dans la Sierra de Las Hoces Victor Padilla Aina Aragones, Jesus Rubio Gallego Tonterias, Angel Torrico Garcia Gitano et un agent de laison nonidentifié. Il se serait ensuite rendu aux autorités et aurait accepté de collaborer causant de nombreuses pertes à la guérilla de la région.

Selon des renseignements recueillis à Adamuz, il avait passé un accord avec un capitaine de la Guardia Civil. Le 6 janvier 1949 i aurait été tué dans la pension de famille Romeral où il logeait par une patrouille de la Guardia Civil qui l’avait identifié et ignorait l’accord passé avec leur capitaine.


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