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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MORENO SALAZAR, José « El QUICALLERO » ; « Antonio PEREZ »
Né à Bujalance (Cordoba) en 1922 – mort le 1er septembre 2007 - MLE – CNT – Groupe des frères RODRIGUEZ MUÑOZ « Los JUBILES » - Cordoba & Jaén(Andalousie) - Ciudad Real & Cuenca (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 27 février 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

José Moreno Salazar El Quincallero était depuis 1940 l’un des agents de liaison à Bujalance (Cordoba) du groupe des frères anarchistes Sebastian, Francisco et Juan Rodriguez Muñoz Los Jubiles. Le 18 décembre 1942, sur le point d’être arrêté, il rejoignait le groupe avec Miguel Morales Hueto Payaso et Francisco Jimenez Pozo Churro deux autres agents de liaison du groupe. Il participa alors aux diverses actions du groupe dans les provinces de Cordoba, Jaén et Ciudad Real.

José Moreno Salazar fut le seul survivant lors de l’attaque par la Guardia Civil le 6 janvier 1944 du refuge du groupe à la ferme Mojapié, district de Montoro (Cordoba) où furent tués Francisco et Sabastian Rodriguez Muñoz, Tomas Martinez Luque, Antonio Castillo Ramirez Bigotin, Miguel Morales Hueto Payaso et Manuel Jimenez Fernandez Gato. Capturé dans les décombres de la ferme José Moreno Salazar avait été transféré à Motoro où il fut l’objet d’un simulacre d’exécution puis à la prison de Cordoba dont, le 7 décembre 1944, il parvint à s’évader.

Caché d’abord à Madrid, il gagna ensuite la province de Valencre, puis celle de Cienca où il allait vivre longtemps sous la fausse identité de Antonio Pérez.

La Guardia Civil qui pensa à tort qu’il avait regagné la Sierra, le donnera pour mort le 29 mars 1949 à la ferme La Moheda, commune de de Villharta (Ciordoba) avec les cénétistes José Martin Bénitez Pedro et Felipe Barrera Torres Hortelano – ce mort inconnu pourrait être Rodrigo Martin Benitez Manolo.

Au début des années 1980, toujours sous le nom d’Antonio Perez, il vivait à Osa de la Vega (Cuenca) où il survivait en plaçant des assurances vie. José Moreno Salazar, qui en 2005 avait été l’objet d’un hommage à Bujalance, est décédé le 1er septembre 2007. Il avait participé le 6 juin 2005 à l’inauguration d’un monolithe en pierre portant les noms des guérilléros du groupe tués le 6 janvier 1944.

Œuvre : – El Guerrillero que no pudo bailar (2005).


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