Emigré encore adolescent avec ses parents à Valence, Juan Molina Gomez y avait adhéré à la CNT. Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936, il s’était enrôlé dans une colonne confédérale. Arrêté à la fin de la guerre à Alicante, il fut interné aux camps de Los Almendros et d’Albatera dont il parvint à s’évader.
Il gagnait ensuite Barcelone où, pendant la clandestinité, il allait faire partie du Grupo de Levante, réunissant les militants originaires de cette province à Barcelone. Opérateur de cinéma il militait également au Syndicat CNT des spectacles publics où dans les années 1960 il s’opposa aux responsables du syndicat favorables aux thèses du cincopuntisme (accords entre des anciens militants de la CNT et les syndicats verticaux).
Après la mort de Franco il participa à la reonstruction de la CNT. Juan Molina Gomez, qui était un abonné et diffuseur de la revue libertaire Polemica, est décédé à Sabadell le 22 octobre 2001.