Francisco Marin Nieto, qui avant guerre avait milité dans le mouvement libertaire à Utrera (Séville), était à Barcelone dans les années 1940. Suite à un hold-up commis le 2 janvier 1946 à l’usine Battle SA où un groupe d’action s’était emparé de 200.000 pesetas, l’enquête orientait la police vers un bar de la rue de la Cera, au coin de la rue Amalia. Pensant y trouver les hommes qu’ils recherchaient, plusieurs inspecteurs investissaient le bar le 25 janvier et arrêtaient tous les clients présents dont Francisco Marin Nieto. Prévenu par des voisins, la compagne de ce dernier, Francisca Gonzalez Paquita, accourait sur les lieux avec un panier à provision. Au policier qui lui avait demandé ce qu’elle veniat faire, elle aurait répondu « Tu vas voir ce que je suis venu faire, assassn » et elle avait lancé une grenade qui blessait grièvement trois inspecteurs et son compagnon Francisco. Elle même était tuée par des éclats.
Accusé de « banditisme et terrorisme », Francisco Marin Nieto a été fusillé le 15 décembre 1949 au camp de la Bota de Barcelone avec José Antonio Garcia Martinez et Francisco Roman Verdu Zamora.
Le 3 janvier 1948, Victoriano Ruiz Cecilia, Eugenio Mansilla Gomez, Antonio Rodriguez Santamaria et Antonio Casas Lluis, auteurs du hold-up, avaient été fusillés au camp de la Bota.