José Lopez Penedo, qui pendant la guerre civile, avait combattu dans la Colonne Durruti, fut membre dès le fin du conflit des premiers groupes d’action libertaires et des Jeunesses libertaires (FIJL)
. Puis il passa en France où, pendant l’Occupation il participa à la Réistance dans la région de Prats de Mollo. Après la Libération il fit partie du groupe de Francisco Sabaté Llopart El Quico.
Le 2 mars 1949 il participait à Barcelone à un attentat contre la voiture d’Eduardo Quintela Boveda le chef de la Brigade politico sociale : depuis une Fiat conduite par Simon Gracia Fleringan, rue Marina, il ouvrait le feu avec Wenceslao Jiménez Orive sur les occupants de la voiture stoppée par une rafale de fusil mitrailleur tirée par Francisco Sabaté posté en embuscade avec son fère José près d’une camionnette conduite par Carlos Vidal Pasanau. Le chauffeur, Antonio Norte Juarez, et Manuel Piñol Ballester, secrétaire du Front de la Jeunesses (Phalange) étaient tués tandis qu’un responsable phalangiste à la jeunesse était blessé. Quand) Quintela, il n’était pas dans la voiture comme prévu, échappant ainsi à un attentat soigneusement préparé.
José Lopez Penedo a été arrêté le 9 mars suivant dans une maison du quartier de la Torrasa où il avait passé la nuit avec José Sabaté Llopart en attendant de repartir pour la France. Surpris en pleine nuit, les deux compagnons se défendirent et parviendront à sauter par une fenêtre sous une pluie de balles. José Sabaté parviendra à s’enfuir tandis que José Lopez Penedo, blessé d’une balle au poumon, sera capturé sans connaissance. Dans l’affrontement avaient également été blessés plusieurs agents et tué le commissaire Antonio Juarez Juarez. Conduit au poste de la Croix rouge de Collblanc, il fut ensuite transféré à l’hôpital militaite où il fut opéré avant d’être interné et interrogé à la Préfecture de police. Traduit devant un conseil de guerre le 16 novembre 1949, José Lopez Penedo a été condamné à mort pour l’attentat de la rue Marina. Il a été fusillé à Barcelone le 4 février 1950 avec Carlos Vidal Pasanau.
Au même conseil de guerre avait également été condamné à mort le compagnon José Gonzalez Puig.
José Lopez était le père dxe deux petites filles.