Bandeau
Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

LOPEZ CABEZAS, Miguel « PARRILLERO » ; « MORAÑO »
Né à Villanueva de Cordoba – tué le 27 février 1944 - Groupe de Miguel LOPEZ CABEZAS « PARRILLERO » - Cordoba (Andalousie) & Ciudad Real (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 28 mai 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Arrêté à la fin de la guerre civile puis remis en liberté, Miguel Lopez Cabezas Parrillero avait gagné la Sierra avant que l’on vienne l’arrêter une nouvelle fois. Il s’installait dans la Sierra de Fuencaliente, près de Caballon sur les monts d’Adamuz (Cordoba) où en février 1941 il était rejoint par José Antonio Cepas Silva El Lobito, puis par Alfonso Diaz Cabezeas Parrillero qui servait auparavant d’agent de liaison. La sœur de ce dernier, Manuela Diaz Cabezas, qui servait également d’agent de liaison, rejoignit le groupe en mars 1943 après avoir été arrêtée, torturée et rasée. Elle devint la compagne de Miguel Lopez Cabezas dont elle accouchera d’un fils dans la Sierra. Le bébé sera envoyé à la Molina de Fernandez, puis à l’hôpital de Villanueva où il décédera à l’âge de un an.

A l’été 1943 le groupe s’unissait pendant quelques mois à celui de Julian Caballero Vacas dans la zone d’Adamuz et à l’extrème sud du district de Villanueva, entre les fleuves Cuzna et Gato.

Le 27 février 1944, le groupe attaquait la ferme El Tibio, à la Raña, district de Fuencaliente (Ciudad Real) et tombait sur un détachement de la Guardia Civil qui y avait établi son campement. Lors du repli, Manuel Lopez Cabezas était abattu d’une rafale de miraillette. Son cadavre sera exposé sur la place de Villanueva de Cordoba.

Le 20 décembre 1944, à la feme Los Herraderos (Fuencaliente), étaient capturés après un afrrontement Alfonso et Manuela Diaz Cabezas et José Antonio Cepas Silva El Lobito ; seul Inocencio, de Fuencaliente, serait parvenu à s’échapper. Les trois guérilleros seront condamnés à mort à Madrid en 1945 et, le 21 février 1946, Alfonso Diaz Cabezas et José Antonio Cepas Silva seront fusillés. Manuela Diaz Cabezas, dont la peine de mort avait été commuée, sera libérée du pénitencier d’Alcala de Henares en 1961.


Dans la même rubrique

LOPEZ ANTON, Bonifacio « NEGRE »
le 5 janvier 2017
par R.D.
LOPEZ BOADA, Carlos
le 13 mars 2016
par R.D.
LOPEZ CAMPAYO, Gregorio
le 19 septembre 2015
par R.D.
LOPEZ ARENAS, Joaquin
le 5 mars 2015
par R.D.
LOPEZ BREA, Eduardo
le 14 février 2014
par R.D.