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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

GOMEZ ROMAN, Eugenio « MOTORISTA »
Né à Aldeanueva de San Bartolomé (Tolède) en 1922 - fusillé le 26 août 1947 - Groupe de Jesús GÓMEZ RECIO "QUINCOCES" - Caceres (Estrémadure) & Tolède (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 28 décembre 2008
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Eugenio Gomez Roman

Eugenio Gómez Román Motorista avait rejoint son père, le socialiste Jesús Gómez Recio Quincoces, dans la guérilla le 14 avril 1945. Il a été arrêté le 16 octobre 1946 dans le train Caceres-Madrid avec Crescencio Sánchez Carrasco Valle tandis qu’ à Madrid était arrêté Timoteo Jurado Aguado Medianoche qui les attendait pour tenter de passer en France. Leur arrestation permettait la capture d’Eduardo Blas Romero Manco et de son frère Francisco Lenin.

Traduits devant un conseil de guerre le 15 mai 1947, les trois hommes étaient condamnés à mort. Tandis que Crescencio Sánchez Carrasco Valle qui trahissant ses compagnons voyait sa peine de mort commuée en longue détention, Eugenio Gómez Román et Timoteo Jurado Aguado étaient exécutés le 26 août 1947 au champ de tir du Campamento à Madrid avec treize autres militants antifascistes dont plusieurs membres de la guérilla urbaine de Pedro Sanz Prades Paco El Catalán. Tous ont été enterrés au cimetière de Carrabanchel avec sur une plaque l’épitaphe "Nous ne vous oublierons pas".

Son frère, Juan Gómez Román Salamanca, lui aussi guérillero, avait été tué le 17 janvier 1946 à Los Alares (Tolède).


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