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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

GALLEGO PONCE DE LEON, Luis
Né à Estepona (Malaga) en 1917 - mort le 18 avril 1979 -Ébéniste - FIJL - MLE - CNT - Malaga (Andalousie) – Casablanca - Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 27 avril 2008
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Luis Gallego Ponce de Leon

C’est encore adolescent que Luis Gallego Ponce De Leon avait fait partie avec notamment Antonio Garcia Alvarez, du groupe fondateur de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) de Malaga. Ouvrier ébéniste il militait au syndicat CNT du bois et à l’Ateneo obrero.

En mars 1934, suite à un affrontement lors d’une grève avec la police, il avait été arrêté avec notamment Miguel Molina Salado, Antonio Garcia Alvarez et José Pareja Rodriguez, accusés de la mort d’un garde d’assaut, fait pour lequel il fut finalement acquitté.

En juillet 1936 il restait à Malaga jusqu’à sa prise par les franquistes en février 1937 et fut milicien dans la Colonne Los de siempre. Evacué vers Almeria, il combatit en Andalousie, Madrid et Almeria. Il participait également à de nombreux meetings et collaborait à la presse libertaire.

Fait prisonnier à la fin de la guerre il resta quelques années emprisonné. A sa libération il servit d’agent de liaison avec les guérillas andalouses et assuma de nombreuses responsabilités à la CNT clandestine locale et régionale. En septembre 1942, son jeune frère Manule, militant libertaire et guérilleros, avait été assassiné par des guérilleros communistes. En octobre 1943 il était secrétaire du Comité régional andalou de la CNT.

Luis Gallego Ponce

Arrêté à plusieurs reprises et torturé, notamment en décembre 1946, Luis Gallego Ponce De León finissait par s’exiler d’abord à Casablanca où le rejoignirent sa compagne Carmen et leur fils Luisito, puis en France, en Ariège puis, après la noyade tragique de son fils, à Marseille où il eut des responsabilités à la FL et à la Commission de relations de la CNT en exil. Il a collaboré à plusieurs journaux de l’exil dont Nervio (Paris) en 1959, puis à Espoir (Toulouse), Le combat syndicaliste (Paris) et au Boletin Interno ainsi qu’au bulletin España fuera de España (Londres, 1964).

En 1977 il retournait à Malaga et participait à la reconstruction de la CNT mocale et régionale. Luis Gallego Ponce De León est mort à Malaga le 18 avril 1979 (le 28 avril selon Iñiguez)

Oeuvre : - Las juventudes libertarias en Malaga, 1936-1939 (inédit) ; - Cortas biografias (s.l., s.d.).


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