Officier sur le bateau de guerre José Luis Diéz qui avait résisté à la flotte franquiste, José Luis Fernández Albert sera blessé à deux reprises au cours de la guerre civile.
Exilé en France où il participait à la MOI (Main d’Oeuvre Immigrée) il a été est l’un des fondateurs du maquis de Labruguière (Aude). Dirigeant de l’Ecole des guerrilleros espagnols de l’Union Nationale Espagnole (UNE) à Roullens (Aude) il a été blessé au cours d’une action. Il avait ensuite participé à l’opération d’invasion du Val d’Aran comme commissaire de la 9è Brigade de la 204è Division et s’était retiré sans avoir pu occuper Salardu (Lérida) le 19 octobre 1944.
José Luis Fernández Albert Pepe Luis était retourné en Espagne en novembre 1945 avec Cristino García Granda. Il était membre des groupes urbains formés à Madrid par Agustin Zoroa Sánchez Dario. Il a été arrêté à l’automne 1946 lors des vastes rafles qui avaient démantelé le quartier général de l’Ejercito Guerrillero et la délégation du Parti communiste. Traduit devant le Conseil de Guerre qui s’est réunit à Madrid les 21 et 22 décembre 1947 contre vingt trois militants comunistes, José Luis Fernández Albert a été condamné à mort avec Agustin Zoroa Sánchez Dario, Lucas Núñez Baos, Manuel Hernández Leal et Eladio Amador García. Agustin Zoroa et Lucas Núñez seront fusillés à Ocaña le 29 décembre 1947. La peine de mort contre José Luis Fernández Albert avait été commuée à quelques minutes de l’éxécution sans doute grâce à l’intervention d’un de ses frères qui était un ancien combattant franquiste et occupait un poste gouvernemental important.
José Luis Fernández Albert a été libéré en 1966 et est mort à Madrid en 1989.