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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

NAVARRO, Antonio
MLE – CNT – Groupe de Francisco SABATE LLOPART « QUICO » - Barcelone (Catalogne) – France
Article mis en ligne le 19 février 2015
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
Antonio Navarro et Luis Pares Adan (1937)

Antonio Navarro était un militant anarchiste de Pueblo Nuevo où dès le 19 juillet 1936, il avait récupéré deux fusils et avait participé avec son meilleur ami, Luis Pares Adan, à la défense des barricades. Puis avec Pares, il était allé à Barcelone et s’était inscrit comme volontaire au Comité de défense. Tous deux furent enviyés à Rosas, près de la frontière française, où l’on craignait un débarquement des forces franquistes. Puis, toujours avec Pares, il s’enrôla dans la Colonne Roja y Negra et participa sur le front d’Aragon aux combats de Huesca.

En mai 1937 il était en permission à Barcelone avec Pares et participait aux affrontements avec les staliniens. Après le cessez le feu suite aux appels des dirigeants de la CNT, il décidait, avec Pares, de ne pas regagner le front, se sentant trahis et considérant que la révolution était alors finie.

Un peu plus tard, et à la demande de l’ancien commissaire de leur unité à Rosas, Navarro et Pares partaient four l’Estremadure pour tenter d’y contrer l’influence communiste et socialiste. Basé à Don Benito (Badajoz),, il aida par la suite son camarade Luis Pares, puni pour ne pas avoir salué des officiers et envoyé dans un poste d’observation entre les lignes franquistes et républicaines. Lui même avait été puni et avait été nommé motard, passant son temps à sillonner le front comme estafette. A chaque permission il apportait tabac et friandises à son compagnon Pares.

Fait prisonnier à la fin de la guerre, il fut remis en liberté provisoire sans doute au début des années 1940. Au milieu des années 1940, avec Luis Pares Adan il servait de point d’appui au groupe de Francisco Sabate Llopart Quico. Suite à la répression, à la mort en mai 1946 du frère de Luis Pares, Jaime Pares Adan, puis à la fuite de Luis Pares en France, il parvenait vers 1947 à passer clandestinement en France avec sa famille.


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