Militant de la CNT de Santander, Julian Torres avait été emprisonné le 26 août 1937 lors de la chute de la ville aux mains des franquistes. Le 21 septembre suivant il avait été transféré dans l’un des cachots de Pasajes Ancho (Guipuzcoa), puis le 15 octobre à Ondaretta la prison de San Sebastian où un conseil de guerre le condamnait à mort., peine commuée ultérieurement en 30 ans de détention. Remis en liberté surveillée le 5 août 1942, il était alors assigné à résidence à près de 300 kilomètres de San Sebastian.
Julian Torres était passé ultérieurement en France où il milita à la CNT en exil. En 1967 il était pensionnaire de l’hospice de la Ribere à Auch, d’où il invitait tous les compagnons à souscrire en faveur des prisonniers politiques en Espagne.